L’animal du mois

Publié le :
 8 janvier 2025
Catégorie :
 Actus de la réserve

La Harpie féroce, Harpia harpyja

Commençons l’année avec une des plus grandes espèce d’aigle du monde ! La Harpie féroce est une espèce forestière de la famille des Accipitridae présente de l’Amérique centrale jusqu’au nord de l’Argentine.

Harpie féroce, sur l’Orapu © JF. Szpigel

Pour commencer, rappelons ses dimensions remarquables : elle peut atteindre 105 cm de longueur, son envergure, 2,6 m et son poids 9 kg ! Sa taille et ses caractéristiques physiques réduisent les confusions avec d’autres espèces : sa tête est gris clair et elle possède une huppe grise et noire et un bec bleu-noir, très épais et crochu. Son ventre blanc contraste fortement avec son col gris foncé – noir et son dos gris foncé. Le haut des pattes est finement barré de noir, les pattes puissantes sont jaunes et la queue est noire marquée transversalement de quatre larges bandes gris clair.

L’espérance de vie de la Harpie féroce est d’environ 40 ans à l’état sauvage. Elle est monogame et le territoire d’un couple serait de 4 300 hectares en moyenne mais cette donnée peut être très variable.

La Harpie féroce est un prédateur au sommet de la chaîne alimentaire redoutable par sa puissance. Elle se nourrit principalement de singes, de paresseux et d’autres animaux de taille similaire.

Coté reproduction, la période s’étale de juin à novembre. La femelle pond 1 à 2 œufs tous les 2 ou 3 ans. Elle couve pendant presque 2 mois, durant lesquels le mâle subvient totalement à ses besoins alimentaires. Après la première éclosion, la femelle arrête de couver, abandonnant ainsi le dernier œuf. L’oisillon reste au nid les 5 ou 6 premiers mois avant d’expérimenter ses premiers vols. Pendant les 6 mois suivants, il restera à proximité du nid, toujours nourri par les parents avant d’être autonome à ses 1 ou 2 ans.

Classée vulnérable sur la liste rouge de l’UICN, l’espèce est en déclin en Amérique du Sud en raison de la perte de son habitat. Elle est presque éteinte au Mexique et en Amérique centrale.

En fin d’année dernière, l’espèce a été observée sur la réserve, au niveau des sentiers et le long du fleuve Orapu. Ouvrez l’œil !



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