L’animal du mois
- Publié le :
- 13 février 2020
- Catégorie :
- Actus de la réserve
Animaux « carnavalesques »
Et si nous parlions en cette période de carnaval de quelques animaux passés maîtres dans l’art de se déguiser pour mieux se cacher ! Bien évidemment, cela ne leur sert pas à se faire plaisir ou à défiler dans les artères de nos villes pour montrer les plus belles parures, leurs stratégies visent bel et bien à trouver les meilleurs moyens de survivre, de se nourrir…
Certes, le camouflage est de loin la technique la plus employée. Tout le monde a en tête des exemples d’animaux difficiles à repérer tant les couleurs et motifs qu’ils arborent leurs permettent de se fondre dans le décor. Prédateurs ou proies rivalisent d’ingéniosité et deviennent quasi-invisibles dans leur environnement.
Dans la nature, au petit jeu du leurre, le déguisement perfectionné consiste à imiter un animal ou une plante en copiant leur allure et leur apparence. Ce mimétisme devient encore plus audacieux lorsqu’il vise à copier des animaux nocifs de sorte à bénéficier du capital frayeur que ceux-ci suscitent. N’est-ce pas une très bonne manière d’échapper au danger ?
Ci-dessous, livrés pèle-mêle quelques cas d’impostures couramment rencontrées sous nos latitudes. Vous avez certainement dû en croiser au cours de vos balades.
Premier exemple, les imitateurs de « brindilles », bien connu pour les phasmes nettement moins pour les autres insectes :
Deuxième exemple, plutôt surprenant, cette chenille gonfle sa tête, dévoilant comme une tête de serpent, afin d’effrayer l’importun qui oserait s’en prende à elle :
Troisième exemple, le Xenodon, serpent inoffensif imite le grage vert, autre serpent, qui par contre est venimeux