Poursuite de l’étude ADNe sur les amphibiens
- Publié le :
- 10 janvier 2025
- Catégorie :
- Actus de la réserve
Après une première étude du groupe grâce à l’ADN environnemental (ADNe) en 2021 (plus d’informations ici) l’association remet le couvert sur deux autres mares de la réserve.
Le principe de la méthode est d’utiliser un échantillon environnemental (eau, terre, etc.), d’en extraire l’ADN et d’identifier les espèces auxquelles il appartient. Cette méthode est particulièrement intéressante pour détecter les espèces difficilement observables comme celles à reproduction explosive chez les amphibiens. En effet, compte tenu du caractère imprévisible et ponctuel du phénomène et de la distance à laquelle se situent les mares cibles, se rendre sur le terrain au bon endroit et au bon moment pour réaliser les inventaires est assez fastidieux. L’étude via l’ADNe est une solution bien plus confortable pour l’équipe. Elle permet d’avoir une fenêtre d’intervention plus large après l’évènement étant donné qu’il suffit de prélever des échantillons d’eau des mares.
L’une des mares est une mare à reproduction explosive mais nous ne savons pas ce qu’il en est pour la seconde. Grâce à l’identification des espèces via l’ADNe, les objectifs sont d’améliorer l’inventaire des espèces présentes sur la première et d’éclaircir le statut de la seconde.
L’équipe de la réserve a installé en novembre dernier des enregistreurs sonores afin d’identifier la date exacte de l’évènement via l’activité des amphibiens.
Le phénomène tant attendu a eu lieu aux alentours du 1er décembre pour les mares au sommet de la Montagne de Kaw. Généralement, elles « explosent » relativement en même temps. Le 21 décembre 2024, l’équipe s’est donc rendue sur les deux mares en question pour réaliser les prélèvements d’eau. Les échantillons prélevés attendent d’être envoyés en laboratoire pour les analyses génétiques.
Affaire à suivre !